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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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31/03/2012 10:09:26
J'ai écrit ça, ce matin, sur mon cahier "éco raison" de chez U : Je relis "Le Fleuve et le Rocher" avant de m'endormir du début à la fin. Je le relis à mon réveil de la fin au début. Et voilà que je perçois ce formidable chant du fleuve Loire, qui monte et s'amplifie, de la nuit des temps à nos jours,où se mêlent drames et joies, truculence et délicatesse, couleurs et odeurs ; l'histoire qui revit à travers celle du Petit Peuple et celle des Grands ;on s'y plonge, et l'on arrive à pas glissés à notre actualité, si" e- commerce" que tu traites avec ton humour qui peut être féroce et... et... et... mes mots sont insuffisants pour te dire : ce que tu nous offres, c'est trop beau ! Un des plus beaux hommages poétiques à la ville de Nantes et à son fleuve. Ils en ont de la chance ! Tout ceci dit avec le coeur de "Jouvencelle" ET MOI AUSSI, J'EN AI DE LA CHANCE : t'avoir rencontré est une vraie bénédiction.
Christiane Guicheteau, Saint-Vincent-sur-Jard
 
30/03/2012 13:08:09
Une fois de plus, tu as fait un superbe travail, tout en finesse autour de la Loire. Félicitations pour ce bijou très réussi, fruit de beaucoup de recherches vers un aboutissement génial. Une gogane par-ci, un oiseau par-là... Les haikus sont parfaits (pas comme ceux de certains ! suivez mon regard) Les goganes sont en fleur, je les ai vues en passant à Champtocé. Et, ce matin, j'ai vu aussi ma première hirondelle autour de l'église de Montjean, peut-être est-elle venue "en jet privé" ?
Martine Martin
 
29/03/2012 16:12:57
Cette première lecture de ton recueil Le Fleuve et le Rocher donne envie d'y retourner très vite pour, de ses propres yeux, voir par exemple, "Madame de Senonnes" (p. 84),au musée des Beaux-Arts à Nantes, devant laquelle je suis passée, maintes fois, mais sans jamais la regarder comme, ici, tu la peins sous "un mètre carré de rouge à lèvres" ! Plein d'indices authentiques sont dissimulés sous tes inventions et trouvailles comme lorsqu'on recouvre un objet de papier étoilé pour en faire la surprise... Je pense à ces objets-témoins que j'ai bien connus,comme la lampe-Pigeon, les indiennes, ces tissus qui garnissaient les lits et les fenêtres ou le cahier quadrillé Chanteclair.... Il va me falloir du temps pour décrypter ces cinq très beaux chants...avec l'aide d'internet et aussi en allant vérifier "in situ" ! A chaque page, autant de clins d'oeil ou d'oreille à tes amis et à "toutes les Lolas" invitées à des rendez-vous sur "le petit banc vogueur" du Jardin des Plantes ! C'est désopilant, frais, malicieux, piquant comme un carreau de chocolat au poivre ou un berlingot en bouche ! Et puis, il y a cette belle écriture... " Longue...Hâtive...Fraîche...Sombre... Lente..." Comment ne pas penser à Baudelaire dans " A une passante."(Les Fleurs du Mal)... Entre ses rives rouges, la Loire et l'amplitude de ses crues qu'illustrent ces belles et sobres photos des échelles comme des portées musicales... Flux horizontal et "montées des grandes eaux" emportés vers le ciel de l'estuaire... Un grand mouvement où pensée et écriture, en dialogue serré et fulgurant, au gré des courants et contre-courants, vont au fil du temps, des saisons, des mythes, de l'Histoire, la grande, et celle des petites gens qui vivent de l'eau, de la terre, du vignoble, de la pêche, parmi les fleurs et les oiseaux... C'est un savant mélange d'érudition et de simplicité désarmante, d'exaltation pour la beauté de la nature et de désenchantement comtemporain envers la modernité... jusqu'à l'acquiescement de tout ce que le Fleuve de la vie a pu donner au poète sans jamais combler "cette soif merveilleuse" qui l'habite... Pour monter au ciel/ La Rêvière - enfin - s'élance/ en vélocéan !
Odile Linard
 
29/03/2012 13:21:12
Bien cher Roland, que n'ai-je un peu de ton art et de ta science des haikus pour t'exprimer nos sentiments à la lecture des ces riches heures aux bords de la Loire : un rayon de soleil à chaque page de ton dernier ouvrage ! Tu nous est cher, tes oeuvres aussi. Les montagnes et le jardin / aussi s'invitent / dans le salon d'été !(Bashô)
Claude et Françoise Des Vallières
 
26/03/2012 14:38:50
Quelle subtile connivence entre l'invite du poète et les réponses tout en nuance d'un fleuve révélé aux couleurs des saisons, entre le temps qui file et celui qui se répète, les plantes et les oiseaux comme traits d'union. Aux aguets, l'œil et l'oreille de la mémoire restituent par fragments la vie du fleuve comme autant de reflets qui font monter au cœur du Ligérien des émotions profondes. On devine le capucin de Miséry, si délicatement représenté sur le dessin ancien de la couverture, jeter son ombre sur le fleuve et l'échelle des crues. Dans cette ombre, Roland Halbert nous entraîne dans l'Histoire et les histoires de la Loire, au gré d'un texte à la composition rythmée au métronome où aucune évocation n'est hasardeuse, aucun mot gratuit. On sent ici le capitaine expérimenté tenir fermement le gouvernail de la gabarre. Une fois de plus, on se félicite de s'être embarqué sur le navire de Roland.
Marie Népote