Livre d'or
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20/04/2014 11:36:44 |
La Becquée du haïku. Roland Halbert, éditions Fraction.
J’ai beaucoup aimé ce petit livre singulier :
une série de haïkus comme autant de miniatures d’un livre d’heures pour le temps présent.
La première de couverture est un genre de fatrasies,
ces drôleries comme en aimaient les enluminures médiévales.
Le ton de liberté est donné :
un oiseau semble donner la becquée à un être humain !
Et voilà que chaque espèce d’oiseau, coucou, pic-vert, courlis, grive…
est porteuse d’une vérité minuscule formulée en un bref poème.
Les extravagances de notre monde, le FMI, le Financial Times, une marée noire sont suggérées.
Et si les oiseaux étaient de grands ambassadeurs de sagesse, nous dit Roland Halbert ?
Une respiration,
un tremblement,
une palpitation d’oiseau
traversent la page,
à peine esquissés.
Calligrammes et idéogrammes aussi subtils que des pattes d’oiseaux,
la forme allie une fulgurance presque rimbaldienne.
Pour Roland Halbert, les oiseaux parlent d’autre chose que d’eux-mêmes,
de lumière,
de couleurs,
de liberté ;
un coup de bec
et le monde change sous la plume lumineuse du poète.
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Marie-Hélène Prouteau, écrivain |
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03/04/2014 14:31:02 |
MERCI, Roland, de ce "moment de bonheur" - je devrais dire "moment de paradis" - que tu nous as offert, conjointement, avec ton ami musicien. Oui, c'était franciscain : simple, amical, drôle, émouvant, fraternel... Je ne sais comment tu te sentais toi-même intérieurement, mais moi je te trouvais rayonnant, léger, aérien... Ne t'envole pas tout de même! Il y a encore tant de choses à chanter.
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Xav. |
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03/04/2014 12:37:07 |
Du passage Sainte-Croix, vue sur le beffroi.
Au tréfonds d'un puits, deux pupitres. Une voix, un violoncelle. Et voici ! A l'instant, l'écoute captée...
L'attaque, le ton, la précision, la scansion, le souffle. Ce souffle que l'archet vient chercher en alliance et alternance des deux partitions.
Traversées d'affinements intenses, d'inflexions exquises, la louange à l'oiseau et la supplique au "Poverello" s'envolent vers le ciel, cernées de
rumeurs urbaines... Pure et nue, la parole du poète nantais et son enchantement jusqu'à la limite d'un "infatigable épuisement"...
Mille mercis, Roland et Vassilé !
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Odile Linard |
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26/03/2014 07:58:43 |
RECITAL DU 22 MARS.
Je garde dans mes yeux et dans mon coeur l'expression de votre visage, et votre ton, d'une telle intensité, qui reflétaient votre quête humble, pathétique, lorsque vous vous adressiez au Poverello. Jusqu'à votre aveu déchirant à entendre - mais ce n'est pas si sûr ! - "de ce voyage comme de la vie entière, je rentre bredouille."
Francesco sait que vous ne l'avez pas renié; et quand on "trempe le doigt dans ses stigmates", on n'en sort pas indemne, ni "un frère demeuré à terre".
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la musicienne du silence |
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22/03/2014 20:40:35 |
Cher Roland,
Je suis encore émerveillée et le resterai longtemps. Grâce à vous, nous avons connu un état de grâce. Quelle beauté, quelle légèreté, quelle simplicité et quelle magnificence à la fois ! C'était sublime, divin et quel privilège que de pouvoir vivre cela.
Plus d'une fois, j'ai pensé que le pape François aurait adoré être là. Comme beaucoup de personnes ont dû y songer, il était, j'en suis sûre, un peu avec nous.
Soyez béni pour tant de talent et Vassili aussi. Dites-le lui.
Je suis ravie, très émue et vous embrasse.
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Catherine Decours, historienne et écrivain |
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