Livre d'or
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09/05/2013 09:13:43 |
Salut Roland, je te dois quelques nouvelles après mes visites de ton Parloir. Elles m'ont enchanté et ému. L'artisan ès poésique du 3 rue Fanny-Peccot a dû travailler dur. À l'abri de son gréement grenier, il a fabriqué pour « Monsieur sainct Françoys » cette poésie pas si "minime" que cela. Est-ce cela la poésique ? Cette tentative de tout rassembler : mots, dessin, musique, descriptions, haïkus, références, citations... Comme un objet inouï qui dirait tout en si peu d'espace, en peu de temps. J'ai aimé, tu t'en doutes, tes litanies mimologiques. J'ai aimé ta déclinaison de ces noms d'oiseaux des contrées lointaines. Imaginons, un instant, un monde sans oiseaux. Invivable pour autant que c'est sur leurs ailes que notre esprit échappe à la pesanteur qui chaque instant le menace. J'ai aussi beaucoup appris en visitant ce Parloir. Sur François, sur les poètes (dont certains que je ne connais pas ou mal), les musiciens, sur toi-même... C'est aujourd'hui que j'ai pensé à Ravel et aux « Oiseaux tristes » de ses « Miroirs » mais aussi au lever du jour de la 2e suite de « Daphnis » si ornithologique. Merci encore pour ces « acouphènes de taffetas », ce « caillot de mots », ces « longs anges lissés de registres », cet « abreuvoir aux cancres »... et toutes ces trouvailles qui réveillent nos vieux mots assoupis. Demain peut-être, si le soleil nous fait l'aumône d'une apparition, entendras-tu depuis ta chambre de poète, la cohorte hysssssstérique des martinets ? Ils sont l'été.
Amicalement,
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Jean-Michel Logeais |
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05/05/2013 18:08:21 |
Grâce aux éditions Fraction, "Le Parloir aux oiseaux" et "La Becquée du haïku", les deux recueils de Roland Halbert semblent tout droit sortis d'un atelier d'enlumineurs, inventant, en ce début de XXIe siècle, de nouvelles techniques graphiques.
"Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange... Prends-le et avale-le; il sera amer à tes entrailles mais dans ta bouche doux comme le miel". (Apo. X,8,9).
Quel rapport entre le petit homme-oiseau de Lascaux et le Poverello, figures centrales de ces deux recueils ? Est-ce vers une expérience chamanique et (ou) spirituelle que nous entraîne, au bord du vertige, cette lecture éblouie ?
Ta Poésique, Roland, nous fait entrer en trombe dans ces "trous du ciel" que sont les oiseaux jusqu'à l'ultime épreuve des stigmates énigmatiques des cinq sceaux de la "fraîche voie françoisière"...
Dans le " bûcher verbal" de ta Poésique, Roland, "Portioncule" bucale, crypte sous-linguale, poussent ruisselantes de salive, les syllabes sémantiques de ton "Cantique du Soleil" et de tes "Louanges des créatures" : "Louez soyez-vous, mes frères oiseaux..."
Et nous en restons bouche bée !
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Odile Linard |
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04/05/2013 11:03:18 |
' Un lièvre s'arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes et dit sa prière à l'arc-en-ciel à travers la toile de l'araignée.
Oh les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà .'
( toujours en sortant de votre Parloir ) |
AR |
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03/05/2013 12:43:24 |
Grace à Christiane G,j'ai eu le plaisir et l'honneur de vous rencontrer à St Vincent sur Jard
Ce soir là vous chantiez votre Loire,au travers de Le Fleuve et le Rocher. Moi je vous ai parlé de ma Garonne et nous avons terminés à Albi aux bords du Tarn!!
Hier soir j'ai ouvert Le Parloir aux oiseaux
Merci pour votre dédicace attentionnée
Je ne peux pas dire que j'ai lu la premiére des chantelettres
Non,je me suis laissé emporter par la musique des mots et la poésie du texte
Volontairement,comparant ce recueil à un trés vieil alcool que l'on déguste avec délectation, je n'ai pas voulu découvrir les autres chantelettres, le méme soir, et prolonger ainsi le bonheur de vous lire
Merci encore et à bientôt jel'espére au Cercle des Poétes à St Vincent
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JDV |
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02/05/2013 16:33:24 |
Vous nous livrez simultanément, Roland, deux ouvrages infiniment musicaux, qu'annonçait déjà la "lanterne sourde d'oiseaux" de vos Chroniques, une Becquée très légère et le Parloir d'une exubérance baroque éblouissante, d'où émerge l'émouvante figure de François d'Assise, si proche et si lointaine, familière et portant insaisissable. Aucun doute, en ce début de millénaire, Monsieur sainct Françoys a trouvé son poète. |
Marie-Noëlle HOPITAL |
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