Livre d'or
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12/07/2025 16:31:38 |
Oui, MERCI majuscule, Roland, pour ce super-cadeau que j'ai reçu, jeudi dernier, des mains d'Hubert Bricaud. Ces deux derniers jours, j'ai batifolé au gré de "La Passion papillonne", j''ai piqueté au gré de mon plaisir dans la "Volière de vocables". Le superbe commentaire d'Hubert a guidé ma lecture, et j'oserais dire en me faisant toute petite, que je le rejoins. Avec lui, je perçois que le vol zigzagant de ces lépidoptères (peut-on les insulter pareillement?) mène quelque part... Je ne dirais pas "du pollen à la cendre", mais à de l'indicible. Libre est le papillon. Mais n'attends pas de moi une analyse raisonnée qui exalterait la musique des mots. Les mots sont devenus pour moi des papillons qui s'envolent au moment où je veux les saisir. La volière doit être ouverte... En tout cas ma porte est ouverte à l'EHPAD MARIE-BERNARD où je vais faire mon entrée officielle, le 24 juillet tout proche. Mes rêves vont changer d'espace. Mais mes souvenirs m'habitent et tu y as bonne place. De reconnaissance pour le plaisir que m'a donné la lecture de ton oeuvre "poésique"...
Et d'amitié.
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Xav., 97 ans |
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10/07/2025 17:55:50 |
Cher Roland, Je bats ma coulpe. J'aurais dû te communiquer mon retour de lecture depuis longtemps. Je te recopie, sans en changer un mot, ce que j'avais écrit sur mon carnet, le 13 mai dernier: " La première partie, ce sont des citations d'auteur sur les papillons. Un excellent choix :des poètes en majorité. Les citations sont sur la même page traduites minutieusement en anglais par Gérald Honigsblum, l'éditeur du livre (américain) accompagnés de dessins de Jule Simon. La seconde partie est aussi consacrée aux papillons. Ou plus exactement aux usages du mot papillon, dans les expressions (Minute, papillon), les objets (bec papillon), les métiers (boucher) et toutes sortes d'autres utilisations. C'est une vaste recension, on découvre la plupart de ces emplois. L'ensemble est très érudit, se baladant, papillonnant à travers les siècles, les cultures. Les noms des multiples papillons insectes sont aussi évoqués. "Volière de vocables " est un livre sur ce que le langage fait du papillon. C'est très complet sans prétendre être exhaustif. Livre luxueux, illustré en couleur, épais, avec un énorme travail de mise en pages. Un livre singulier, très original, on n'en a pas lu d'autres comme celui-ci. Roland Halbert continue de tracer sa route unique de poète."
Avec mon amitié, |
Christian Bulting, poète |
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04/07/2025 12:02:03 |
Je suis stupéfait par l'ensemble de cet ouvrage ! J'en suis ébloui comme on peut l'être en observant le détail, la minutie, la justesse et la délicatesse du sujet lui-même. Je ne vais d'ailleurs pas m'aventurer dans un commentaire qui pourrait ou être "lourd" ou "léger", le papillon étant trop fragile pour supporter des mièvreries.
Mais dès que j'ai abordé ton livre, j'ai tout de suite revu les escapades "MAROPHIENNES" (Martine-Roland-Philippe) - bien avant l'époque "des scarabées bourdonnent, c'est la folie à London"-
où, tous les trois, nous courrions dans les herbes hautes des Pierrettes, du Grand-Pré ou autre Pièce-aux-Brins et d'où s'envolaient à foison nombre d'insectes dont une multitude multicolore de papillons: papillons qui souvent voyaient leur vie écourtée par notre insouciance comme s'il y avait eu besoin qu'on les aide dans leur fugace existence. Ces souvenirs qui "papillonnent" toujours dans ma mémoire et que je revois en permanence en "papillotes" étoilées comme le marchand de sable au moment du sommeil...
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Ph. dit Jules l'Ancien |
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25/06/2025 18:57:39 |
Cher Rol, Je sais que tu aimes bien des retours sur tes ouvrages, mais je suis très lent à lire et à enregistrer ce que je lis... Je serais probablement diagnostiqué "dyspraxique" à l'heure actuelle, à l'instar de mes petits enfants... Je suis à fond dans " La Passion papillonne" et franchement, je suis tellement impressionné par la somme de travail que tu as effectuée pour recueillir tant d'informations et par la mise en page soignée de ce livre magnifique emprunt, comme d'habitude, de poésie et de connaissances... Je ne cesse de le lire et il est devenu comme un compagnon... Merci Rol et bravo à Jule pour ses encres pleines de liberté et à Gérald Honigsblum pour ses traductions si vivantes...
Amitiés |
Dominique Bellanger, peintre et musicien |
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06/06/2025 17:34:10 |
Cher Roland,
Ouvrir La Passion papillonne c'est donner à son regard le souffle de l'épopée et plonger dans une œuvre poétique, véritable travail de bénédictin.
Ornée avec légèreté par les encres de Jule, il s'agit ici, comme le dit justement le poète Claude Serreau, rendant hommage à ton érudition, d'une poétique encyclopédie virevoltant autour du mot "papillon".
Les pétales volants que sont les papillons, dansant à portée des yeux d'enfants qu'ils nous invitent à conserver, ravissent de leur charme magique les poètes que tu cites avec bonheur ; car, de tout temps, le poète est l'ami des papillons, ses frères de l'air...
Oui, papillon, frère de l'air, ami de l'âme et de la lumière, toutes ces citations en ton honneur sont autant de prières que vent emporte loin des flammes de la barbarie ; jusqu'à cette personnification, toute de grâce et de beauté, extraite de Prières dans l'Arche, cette incantation sublime, identification d'amour entier de Carmen Bernos de
Gasztold (p.76) :
"Seigneur, où en étais-je ? Ah ! oui, cette fleur, ce soleil... Merci ! Votre création est belle ! [...] Je devais aller... Je ne sais plus ! Le vent a peint ses fantaisies sur mes ailes. Des fantaisies... Où en étais-je ? Ah ! oui, Seigneur, j'avais quelque chose à vous dire : Ainsi soit-il ! "
Quant à la seconde partie du livre, il s'agit d'une volière ouverte où les mots de tous horizons entrent et sortent librement tels des papillons et forment, à la fortune de la langue, les métaphores de proverbes, expressions et autres vocables.
En ces temps tragiques où la folie des hommes étend à nouveau son voile sombre sur le monde, il est plus que vital de laisser les papillons nous montrer les chemins odorants de lumière, d'amour et de liberté, bref, de la poésie.
Enfin, je ne voudrais pas terminer cet hommage sans saluer la mémoire de notre ami Robert de Goulaine, écrivain et mécène, viticulteur, homme de passion s'il en est, qui, dans l'enceinte de son château, consacra une magnifique volière aux papillons du monde entier.
Avec mon amitié, cher Roland,
Patrick Derouard
Post-scriptum :
À ton invitation, pour mon exemplaire personnel dédicacé, j'ai posé, sur la page dédiée de cette Volière de vocables, un haïku du poète japonais Arakida Moritake que tu connais sûrement :
Un pétale tombé
Remonte à sa branche
Ah ! c'est un papillon ! |
Patrick Derouard, poète |
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