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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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16/06/2016 18:16:45
Hier soir, plongée dans la douceur de la véranda, ce haïbun miraculeux, je l'ai relu et là, je suis restée sans voix, subjuguée, débordée par l'émotion... Bouleversant, oui c'est le mot, car bouleversée, je l'étais au plus haut point: par ce travail colossal de recherches, par ce que tu as su faire deviner de l'extrême sensibilité du peintre, de sa détresse aussi sans doute face à son handicap,de sa fuite dans l'alcool et la débauche, et la richesse de sa peinture. J'avoue qu'avec toi, je le découvre vraiment. J'ai longtemps, longtemps lu et relu "Chroniques de l'éclair" mais "La Saison qui danse" n'est pas près de me quitter. Il faut du temps, après la première lecture enthousiaste, pour goûter la beauté des mots, de la pensée et entrer vraiment dans le texte. Je suis certaine que tu vas avoir du succès! Souris et moque toi de moi.
Christiane Guicheteau
 
09/06/2016 11:14:59
Cher monsieur, Quelle agréable surprise de trouver dans ma boîte aux lettres votre beau livre LA SAISON QUI DANSE ! Mes plus vifs remerciements pour ce rayon de soleil qui me réconforte au moment où mon épouse est à l'hôpital. Je vais lui lire quelques courts passages que, j'espère, elle comprendra comme : " Carré botanique - / Une abeille danse autour / d'un fauteuil roulant." Encore merci. Bien amicalement.
Sylvain Smague, écrivain
 
17/05/2016 21:46:13
Tes livres sur les PAJAROS, sont un chef-d'oeuvre. The most artistic and meaningful poems of de ces cinq dernières années. Du très grand art. WOW!!!! Magnificos ! Gracias por compartir tu talento conmigo mi querido amigo. Un abrazo mexicano desde los Estados Unidos.
Lolis
 
16/05/2016 09:23:07
Bonjour Monsieur, Je suis Brigitte Allioux, et je viens de découvrir votre analyse de ma traduction. Je suis vraiment heureuse que ce texte vous ait plu. J’ai découvert "Haïkus du chat", un peu par hasard, à Tôkyô, en musardant dans une librairie. Ce livre m’a tout de suite plu par ses dessins et ses références au haïku classique, à l’art japonais, à la poésie chinoise... Minami Shinbô est un dessinateur exceptionnel, je viens de le rencontrer en mars à Tôkyô. Je suis vraiment contente de savoir que vous, poète et haïjin, avez aimé aussi ce Sôseki. C’est réconfortant, pour moi. Cette traduction a été un véritable défi: respecter à la fois Sôseki (bien sûr) et le pourquoi du choix de Minami Shinbô… choix sinisant, d’ailleurs. Il m’a fallu aussi me jeter à l’eau pour écrire les notes qui m’ont semblé être nécessaires pour traduire les deux auteurs. Je viens de lire avec émotion votre "Fenêtre stellaire"… Je me mets à la traduction de haïkus de Shiki, toujours illustrés par M.Shinbô. Encore toute à la joie d’avoir découvert votre critique. Cordialement,
Brigitte Allioux
 
10/05/2016 16:17:44
Cher Roland, Poète, tu l’étais déjà lorsque j’ai eu la chance de te rencontrer toi « l’artiste » sur la route de l’université à Nantes dans les années 1972-74 : des années de folie assez délirantes que tu me permettras d’évoquer. Botz-en-Mauges, ton pays, ça sonne bien, c’est musical. Fier de tes origines, tu nous fis connaître ce lieu qui apparaissait à peine sur une carte. Il y a de la noblesse dans « Botz- en-Mauges ». De tes racines, tu as gardé un attachement profond à la nature dont tu sais si bien parler. Etudiant, la littérature, la musique, la peinture étaient tes terrains de jeu. Déjà, place du commerce tu nous entraînais au café des poètes où des gens déclamaient souvent avec emphase leurs poèmes. Aujourd’hui, on a du respect mais à l’époque, les têtes grisonnantes attiraient les quolibets des étudiants en goguette que nous étions. A l’université, ton attirance pour les mouvements d’avant-garde ne te faisait pas que des amis. Tu prenais un malin plaisir à provoquer ouvertement le corps professoral : le spectacle était attendu. Tous tes sujets d’étude étaient abordés en profondeur, avec rigueur et honnêteté intellectuelle. Nous étions assez fascinés par la très grande culture que tu savais faire partager. Ta curiosité pour le monde extrême-oriental nous a fait côtoyer les étudiants chinois, arrivés en nombre à l’université de Nantes, qui ne manquaient pas de prêcher la « bonne parole » du maoïsme. Maoïstes, nous l’avons été peu de temps. « Le petit livre rouge » est la seule relique qui me reste de ces temps héroïques. Cet intérêt pour l’Empire du Milieu préfigurait-il ton attachement viscéral au Pays du Soleil Levant et à la culture nipponne ? Voilà cher Roland un petit tour dans nos souvenirs de jeunesse. Zozo
Zozo