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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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30/04/2013 18:48:04
Le pape François mettra-t-il le Parloir aux oiseaux à l'Index? Ces "chantelettres" à l « Orphée d'Assise » pourraient en effet susciter les foudres d'une Eglise toujours soucieuse de casser l'hérésie dans l'oeuf, si la lettre n'y était pas aussi fidèle, jusque dans son irrévérence même, à l'esprit du Poverello. Il faut d'abord saluer, comme dans Le Fleuve et le Rocher, et sous l'apparente désinvolture, l'impeccable unité harmonique de l'ensemble, cette structure que R. H. emprunte, cette fois, à l'architecture du XIIIe siècle en plein accord avec la conception médiévale de l'oeuvre-cathédrale, ici simple chapelle, Portioncule, ermitage. Il nous y donne à entendre cette polyphonie que les contemporains de François découvraient alors, et cela jusque dans les échos du monde où vécut le pauvre d'Assise, tels ces "oiseaux de trois manières /../ appelés clercs, les autres nobles, les autres gens de labour." Ce livre est aussi le récit d'une quête dont les péripéties, facéties, calembours n'auraient certes pas déplu au Joculator Domini, par exemple, ce portrait du "garde pontifical" qui surveille l'accès à la crypte, ou encore, passé le seuil, ces odeurs d'encens où se mêle celle de l'huile solaire d'avantageuses Allemandes. On attendait évidemment les oiseaux et en effet, ils sont partout, au point qu'une telle lecture pourrait être déconseillée au sortir du film d'Hitchcock. Quoique... L'auteur les a si bien apprivoisés et saisis qu'ils ne sont plus effrayants, mais aussi fraternels et reconnaissants, sinon obéissants, que les tourterelles des Fioretti. On savait que François parlait aux oiseaux, mais pas ce qu'ils lui avaient répondu. R.H. nous l'apprend dans quelques pages éblouissantes d'inspiration, d'humour et d'érudition dont nous sortons pleinement rassurés sur l'avenir de l'espèce, la nôtre s'entend. Mais ce livre n'est pas seulement un hymne à la gent ailée. Un accent plus personnel s'est glissé dans la tristesse métaphysique qui envahit l'auteur, retour d'Assise, lorsque dans la cinquième et ultime chantelettre, il en appelle à François dont le silence le point. C'est qu'on ne fréquente pas aussi étroitement "Monsieur sainct Françoys" sans éprouver de lui les stigmates, « au côté cette chose qui saigne » à laquelle répond ce « trou au côté droit », mais aussi ce « baiser à la poésie / comme un lépreux » et encore le motif oxymorique de la « neige rouge » et chaude, repris dans La Becquée du haïku. Et le poète ne rejoint-il pas enfin François en son Dieu, tel ce "loriot qui fond / en riant / dans le gosier de Dieu"? Bref, s'il semble bien que R.H ne croit pas en Celui-ci, à l'évidence, Il lui manque.
Philippe A.
 
28/04/2013 11:13:19
' Alors, - oh! - chère pauvre âme, l'éternité serait-elle pas perdue pour nous ?' ( après lecture de votre 'Parloir')
AR
 
27/04/2013 09:08:32
Ce dimanche 17 mars, l’association « Gourmandises culturelles » recevait le poète et écrivain Roland Halbert pour une découverte en mots, en images et en saveurs de la géographie et de l’histoire du chocolat. Ces moments partagés nous ont fait découvrir non pas le spécialiste du haïku, mais l’homme passionné de « Cacao et chocolat à partir des textes anciens » puisque tel était le thème de son intervention. Roland Halbert dépliant un codex (livre) aztèque (Photo : Clodine Bonnet) Roland Halbert en amoureux du chocolat et en fin connaisseur des textes et des langues a effectué un travail passionnant, une recherche très approfondie et fort bien documentée sur l’histoire du chocolat. Nous avons eu la primeur de découvrir Le Chant du chocolat, anthologie gourmande et d’échanger à partir de son ouvrage écrit en collaboration avec Philippe Arnaud. Il ne s’agit pas ici de retranscrire l’ensemble des riches propos de cet après-midi Chocolat, mais simplement de reprendre quelques grandes lignes. Roland Halbert nous a d’abord parlé du berceau géographique du cacaoyer, puis il a décrit l’arbuste et ses trois grandes variétés ; ensuite, il a retracé le voyage complexe des mots « cacao » et « chocolat » depuis les langues indiennes jusqu’au français en passant par l’espagnol. Il a abordé le cacao en tant que monnaie, aliment et boisson rituelle chez les Mayas, puis chez les Aztèques. Enfin, et en se fondant toujours sur les textes, il a montré comment le cacao et le chocolat ont été perçus par les Conquistadores, se sont répandus lentement par l’Espagne à travers certaines cours de France et d’Europe. Des moments de dégustation d’excellents chocolats rythmaient sa causerie. Une après midi de mots, de saveurs, de savoirs à partager… Comment tenir un carré de chocolat pour mieux le déguster (Photo : Michelle Gourlay) Mais attendons la publication de l’ouvrage de Roland Halbert pour en savoir plus. Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait un travail de fond : son gros ouvrage – plus de 450 pages – documenté aux meilleures sources et agrémenté de photos, est l’aboutissement de sept années de recherches. Encore un grand merci à Roland Halbert pour cet agréable moment et pour sa transmission des connaissances en vrai pédagogue, sans oublier sa gentillesse, son humour, son talent de poète voyageur pour notre plus grand plaisir des mots et du chocolat. Le 17/02/2013
Michelle de l'association Gourmandises Culturelles
 
03/04/2013 10:06:48
Les fêtes pascales et leurs univers chocolatés m’ont ramenée, un certain 17 mars, jour où, pour la 2e fois, l’association "Gourmandises culturelles" invitait le poète Roland Halbert. Ce fut un "Chuchotement poétique" d'un autre genre, une saveur poétique, pourrions-nous dire. Ce dimanche-là, pas de guitare pour nous accompagner, mais un billet d’embarquement pour un voyage en pirogue - longue comme une galère - chargée de fèves de cacao et emplie d’Indiens. Nous avons rencontré Mayas et Aztèques, Conquistadores, Espagnols pour arriver en France, tout près du roi… Du Chocolat-rituel au Chocolat-privilège. Les mots « Cacao » et « Chocolat » ont dévoilé leurs sources, fortement appuyées sur des textes anciens, comme ceux du fils de Christophe Colomb. Je n’ai pas retenu tous ces périples, ceux des fèves, des hommes et du langage, ni des dates-jalons, mais j’ai encore en bouche le goût du meilleur cru du chocolat : "le criollo" de Guanaja. Ce jour-là, j’ai laissé tomber le carnet de notes pour tenir, tout au long de la dégustation, les curieux petits carrés noirs. En fin d’après-midi, nous avons eu le plaisir et l’étonnement de découvrir Le Chant du chocolat, trop lourd pour être tenu à bout de bras, travail titanesque que cette anthologie de 450 pages, toutes illustrées, dialogue entre Roland Halbert et Philippe Arnaud. Exemplaire unique, en attente d’édition. Ce fut un voyage étonnant, vivant, savamment orchestré ! Bravo et merci encore !
Clodine Bonnet
 
27/03/2013 12:21:37
J'aime beaucoup votre "Stèle pour Xavier Grall". Un poème plein de délicatesse comme je les aime : "Les palombes passent... / Je laisse la porte ouverte, / on ne sait jamais !" Merci de tout cœur,
Françoise Grall