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Livre d'or

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17/01/2014 19:59:17
17 01 14 "Les écrivains qui n'aiment pas Roland Halbert me sont ennuyeux, même quand ils n'en parlent pas." Je ne sais plus où je l'ai lu, je ne sais plus qui l'a écrit, à propos d'un autre écrivain évidemment. On me pardonnera ce "Je ne me souviens pas", ce détournement léger, aérien.Ce poète à l'écriture lourde, foisonnante, complexe, est un homme, aptère et bipède comme tous les hommes, les oiseaux ne sont pas fous. Mais ils ne diront jamais : ce n'est qu'un homme. Tous les oiseaux de la planète le connaissent, et aussi, l'écoutent.Ces zoziaux qui ne zozotent pas, de la mésange charbonnière à l'aigle royal qui tolèrent dans leur ciel nos grotesques machines volantes, savent quand Le Roland prend de l'altitude avec un zinc (destructeur de tympans), quand il est chez eux dans leur espace, je dis espace, pas volière, avec sa poésique pour seul bagage. Et tous chantent alors la présence de leur ambassadeur. Ils chantent son arrivée au ciel, ce lieu inhumain qui n'est pas un territoire ni un terroir sentant bon la vigne. Ils chantent pour celui qui poursuit l'oeuvre de SFA, en ceci que c'est Roland qui imperturbablement va vers les oiseaux, sur Terre comme au Ciel. Oiseaux qu'il a dans sa voix, oiseaux qui nichent en sa voix, élevés au grain de sa voix.
Philippe Thomassin
 
03/12/2013 13:26:12
Quelle somme de travail représente ce "Parloir aux oiseaux" ! Voyant l'importance de l'ouvrage, je pensais en lire un peu, chaque jour (ce qui serait une erreur), mais j'ai lu le recueil d'une seule traite et je me suis couchée fort tard pour ne pas abandonner ma lecture et ma réceptivité... C'est un magnifique livre, très bien mené. Est-ce que je me trompe si je pense que certains haïkus de "La Becquée" ont été écrits pendant le travail sur "Le Parloir" ? Je pense à mon père : il aurait été heureux de lire de la belle poésie ; ça devient rare !
Floriane Creac'h-Lelubre
 
24/11/2013 15:59:40
Le "Parloir aux oiseaux" est un superbe livre dont j'ai aimé la forme et la typographie si originales, toutes en musique et silences.J'admire la grande simplicité et l'élégance cultivée de l'écriture, riche de cette sensibilité qu'on appelle humanité et compassion.Merci.
marie-hélène prouteau
 
06/11/2013 17:59:48
Travaillée par tes textes, ce n'est pas un hasard si la lectrice, en moi, a été conduite jusqu'à Albi, le 4 octobre dernier. Sur son piton, perdue dans la nuit et sous une pluie drue, Notre-Dame de l'Auder n'a pas été - elle non plus - le site fortuit de ton récital à Ambialet ! J'y étais, je crois, attendue ! Avec ce public conquis qu'égayaient les étudiantes et étudiants américains du Centre internationnal du Prieuré, pour une expérience émotionnelle joyeuse, grave et intense, chacun invité à écouter et se laisser remuer par le travail vivant de la parole et du violoncelle transmuant la matière verbale de tes textes. Fragilité et douceur de la voix au rythme de l'émotion parlante. Modulations multiples, inflexions infimes, ponctuations marquées d'élans, de retraits, de ralentis, d'arrêts, de silences, de reprises... Toute une gestuelle corporelle du visage, de la respiration, des bras, des mains. Mise en mouvement du corps en bleu ciel et rouge sang, bien au-delà de l'esthétique graphique des recueils. Pour une parole nue.
Odile Linard
 
10/10/2013 15:27:17
Nous allions vous saluer avant notre départ, mais vous étiez auréolé de jeunes filles... Nous n'avons pas osé nous approcher de cette auréole. Si belle, si délicate de poésie et de jeunesse ! Que ce mot vous dise combien nous avons aimé la soirée que vous nous avez offerte ! Vous êtes un vrai poète. Votre cœur bat pour la poésie.
Hervé Rougier, spécialiste de la poésie de Francis Jammes