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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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29/03/2012 16:12:57
Cette première lecture de ton recueil Le Fleuve et le Rocher donne envie d'y retourner très vite pour, de ses propres yeux, voir par exemple, "Madame de Senonnes" (p. 84),au musée des Beaux-Arts à Nantes, devant laquelle je suis passée, maintes fois, mais sans jamais la regarder comme, ici, tu la peins sous "un mètre carré de rouge à lèvres" ! Plein d'indices authentiques sont dissimulés sous tes inventions et trouvailles comme lorsqu'on recouvre un objet de papier étoilé pour en faire la surprise... Je pense à ces objets-témoins que j'ai bien connus,comme la lampe-Pigeon, les indiennes, ces tissus qui garnissaient les lits et les fenêtres ou le cahier quadrillé Chanteclair.... Il va me falloir du temps pour décrypter ces cinq très beaux chants...avec l'aide d'internet et aussi en allant vérifier "in situ" ! A chaque page, autant de clins d'oeil ou d'oreille à tes amis et à "toutes les Lolas" invitées à des rendez-vous sur "le petit banc vogueur" du Jardin des Plantes ! C'est désopilant, frais, malicieux, piquant comme un carreau de chocolat au poivre ou un berlingot en bouche ! Et puis, il y a cette belle écriture... " Longue...Hâtive...Fraîche...Sombre... Lente..." Comment ne pas penser à Baudelaire dans " A une passante."(Les Fleurs du Mal)... Entre ses rives rouges, la Loire et l'amplitude de ses crues qu'illustrent ces belles et sobres photos des échelles comme des portées musicales... Flux horizontal et "montées des grandes eaux" emportés vers le ciel de l'estuaire... Un grand mouvement où pensée et écriture, en dialogue serré et fulgurant, au gré des courants et contre-courants, vont au fil du temps, des saisons, des mythes, de l'Histoire, la grande, et celle des petites gens qui vivent de l'eau, de la terre, du vignoble, de la pêche, parmi les fleurs et les oiseaux... C'est un savant mélange d'érudition et de simplicité désarmante, d'exaltation pour la beauté de la nature et de désenchantement comtemporain envers la modernité... jusqu'à l'acquiescement de tout ce que le Fleuve de la vie a pu donner au poète sans jamais combler "cette soif merveilleuse" qui l'habite... Pour monter au ciel/ La Rêvière - enfin - s'élance/ en vélocéan !
Odile Linard
 
29/03/2012 13:21:12
Bien cher Roland, que n'ai-je un peu de ton art et de ta science des haikus pour t'exprimer nos sentiments à la lecture des ces riches heures aux bords de la Loire : un rayon de soleil à chaque page de ton dernier ouvrage ! Tu nous est cher, tes oeuvres aussi. Les montagnes et le jardin / aussi s'invitent / dans le salon d'été !(Bashô)
Claude et Françoise Des Vallières
 
26/03/2012 14:38:50
Quelle subtile connivence entre l'invite du poète et les réponses tout en nuance d'un fleuve révélé aux couleurs des saisons, entre le temps qui file et celui qui se répète, les plantes et les oiseaux comme traits d'union. Aux aguets, l'œil et l'oreille de la mémoire restituent par fragments la vie du fleuve comme autant de reflets qui font monter au cœur du Ligérien des émotions profondes. On devine le capucin de Miséry, si délicatement représenté sur le dessin ancien de la couverture, jeter son ombre sur le fleuve et l'échelle des crues. Dans cette ombre, Roland Halbert nous entraîne dans l'Histoire et les histoires de la Loire, au gré d'un texte à la composition rythmée au métronome où aucune évocation n'est hasardeuse, aucun mot gratuit. On sent ici le capitaine expérimenté tenir fermement le gouvernail de la gabarre. Une fois de plus, on se félicite de s'être embarqué sur le navire de Roland.
Marie Népote
 
15/02/2012 23:02:15
... Première rencontre "visuelle"... ... Première impression : un sage au regard d'enfant... J'ai été touchée! Votre art, dont j'ai tout à apprendre - malgré les écrits de notre amie Marie, que j'apprécie toujours beaucoup - ne me laisse pas indifférente... A bientôt et merci Roland !
Servane
 
01/01/2012 19:54:34
il est des rencontres qui vous laissent un goût de trop peu réentendre ta guitare et ta voix dans ces petits morceaux de lien bleu ,dans cette poétique dense et si légère à la fois et puis tenter de mettre en bouche la richesse de ces sonorités en chant silencieux
mariegeneviève du groupe st vincent/jard