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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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14/06/2018 22:43:08
Merci pour le plaisir que j'ai eu à te lire. Ce recueil est très personnel. Et en le dégustant, je ne pouvais m'empêcher d'avoir des images, d'autant que tes haïkus sont criants de vérité et d'une efficacité extrême. Je trouve que c'est un acte de courage d'avoir pu mettre des mots sur ce que tu as vécu, traversé... avec cet humour qui te caractérise. J'ai souri, oui, mais les larmes étaient parfois proches. Quant à la peinture du début, j'y ai vu un tel morcellement... complètement adapté au sujet sans oublier la gravure magnifique que tu as "fractionnée" et reconstituée à mesure que tu avances dans le "récit", TRÈS judicieux ! Et les piafs, tes compagnons fidèles, avec le rouge-queue que tu as convoqué... Et j'ai appris sur les 3 haïkistes concernés par la maladie. Bravo !
Lil.
 
14/06/2018 16:17:30
Pour Roland Halbert, de la souffrance à la poésie il n’y a qu’un pas – qu’il fait dans l’enthousiasme! Ses haïkus lancent les lignes flamboyantes de son humour, si haut placé qu’il griffe le monde en une dérision bouleversante et, au-delà, avec une joie qui le réhabilite. Quelle intelligence et quelle capacité d’écriture en l’espace le plus réduit, quel savoir et quelle approche de la métaphore, cette langue première qui tient les esprits chagrins en respect, et à distance! Et il va jusqu’à la mise en espace de ces petites bulles magiques, non par goût d’une fantaisie pure (déjà bien recevable) mais dans une constante inspiration d’artiste qui en transcende le charme. Le maître se lève, ou plutôt se relève en son (heureusement) provisoire espace clinique pour donner l’accolade à la fois fraternelle et majestueuse d’un esprit qui culmine... Il y a plus de soleil dans les morceaux de votre été que sur les plages...
Lucien Guérinel
 
01/06/2018 15:05:49
"L'été en morceaux" à la relecture encore plus beau
BOREE Dominique
 
24/05/2018 16:49:01
J'aime énormément "le parloir aux oiseaux', un ouvrage qu'on ne peut lire et comprendre en une seule fois. Chaque strophe renferme, sa musique, un secret que l'on ne perçoit pas immédiatement, en plus des références classiques que certains connaissent. Toutes les civilisations ont perçu les oiseaux comme des messagers particuliers: pour les Grecs et les Chinois, le mystère, la divination... pour les Thaïlandais, l'esprit(un dieu a une tête d'oiseau). cf.p.118, la chouette du Sitchouan. pour les boudhistes zen, la méditation, la sortie du corps, la spiritualité. pour les poètes français, la liberté, cf.p.118, l'albatros des Galapagos il est là, là, là, Salut à baudelaire. Pour François d'Assise(que je pressens médium), et tout croyant, il entend leur langue (ils ne chantent pas, ils parlent) il s'agit de comprendre le sens de la nature dans l'univers, lui rendre hommage. Roland Halbert, virtuosité, pratique aussi l'exercice de la mise en ABYME. Chaque strophe ouvre un autre espace à l'infini. Tout scande mouvement, rythme, envol, voyage... Chaque fois que je relis ces jeux de mots, sonorités, j'y découvre souvenirs, impressions personnelles, émotions enfouies... J'ai lu certaines analyses des ouvrages de Roland, reconnaissant l'érudition, sensibilité, talent. Tout reste pertinent. Apparemment, il n'y a rien à rajouter, tout est dit. Mais rien n'est jamais terminé. La magie de l'art opère dans ses dimensions cachées, son renouvellement perpétuel, pour chaque lecteur. Je ne parle pas ici des ouvrages médiocres qui remplissent les librairies actuellement. Je parle ici de l'Art vrai, qui offre la sincérité, l'intelligence,la joie. Merci à toi, Roland, précieux écrivain et poète.
Danièle Joly-de Tromelin.
 
22/05/2018 19:50:52
Le haïku porte en lui une contradiction qui fait d'ailleurs son charme. Délicat, il suggère, évitant toujours de nommer, pourtant il est aussi une pointe acérée qui vise au cœur; c'est pourquoi il appelle le silence afin de garder longtemps la vibration générée. Les haïkus de "L'Eté en morceaux" suivent le parcours d'une saison en enfer, le temps de l'épreuve depuis l'opération chirurgicale jusqu'au chant de l'espoir. Nettes, vibrantes, ces vivantes ellipses - chacune est une soucoupe volante - font signe à un humour, parfois douloureux, toujours infiniment subtil. Entre pure douleur, doute et réassurance, ces 103 haïkus sont, comme toute l'œuvre de Roland Halbert, touchés par la grâce, peut-être plus encore que le reste de l'œuvre car ils sont tirés de la chair. Arriver à cette légèreté aérienne, à tout dire avec presque rien, c'est posséder avec la maîtrise de l'art du haïku, un immense talent.
Catherine Decours, romancière