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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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08/12/2018 19:19:48
L'été en morts sots. Rentrer en poésique comme on rentre dans les ordres, ..., pardon, dans le désordre. Dans l'immense et joyeux désordre des littératures. Dans ce grand désordre universel littéraire, ou ce grand désordre littéraire universel, où je ne me lasse pas de lire, de découvrir de nouvelles planètes , celles où s'élaborent d'extraordinaires et stimulantes écritures avec lesquelles je navigue, divague. Et quelque part dans cet Univers se trouve la fameuse planète Roro 48. Roland, pressé par la vie et sa chute, les 2 réunies dans sa chambre à la foi chaude et froide, à la foi noire et claire. Chambre à air où sans air il a travaillé. Au-dessus de la porte de sa chambre, dans le couloir, nuit et jour était allumé un panneau lumineux "ON AIR". Chambre atelier. Un ring.Dans cette capsule spatiale, pas de maîtres. Une maîtresse, une seule, la littérature. Indomptable, exigeante, vivifiante. Écriture travaillée au bistouri_golo. Les faits Roland. L'effet Roland Halbert. Rhésus Halbert. Rhésus_cité par la poésique. Comment imaginer ton demain, ton lendemain, ton lent demain, quand t'es dans une chambre stérile, qui ne veut qu'une chose, tout stériliser, corps et âme. L'esprit_sonnier. Cela étant, cela est temps, il n'est jamais trop tard pour trouver la force d'écrire son demain, à deux mains. Imagine chantait John Lennon. L'avenir à deux mains, l'une écrit les mots de la partition, assistant la parturition de ce livre, l'autre pianote en s'accrochant aux croches, double croches, triple croches. Écriture Border Line à la frontière de la page blanche, au bord du gouffre. Jamais le chute. Pas encore. Ou alors, comme écrit Fernando Pessoa, : "Faire de la chute un pas de danse". Lecture estivale où étrangement, face à la vie, face à une fin qui toujours nous guette, face aux chants des oiseaux, face au temps, on perçoit finement les belles et putains de complexités de notre propre existence (artistique en ce qui me concerne), celles de Roland, sans appartenir à aucune, à personne comme écrivait Fernando, et en même temps au monde entier. Ainsi est le souffle de l'écriture de Roland. Ainsi est la lumière de la planète Roro 48 ; juste. Car trop de lumière pourrait rendre aveugle.
Phil Masintosh & Philippe Thomassin
 
03/12/2018 16:02:57
”Combien de Montagnes à gravir De Croix à porter Pour atteindre l’inaccessible Lumière?” Mais, ”Garde en toi l’Enfant , Et tu possèdes la Force D’équilibrer ta Destinée ” Et oui, des Haïkus d’Alice Guilbaud... Un homme guéri c’est un Guérinel?... Je t’embrasse
Vasile
 
23/10/2018 17:46:31
La lecture de l'"Eté en morceaux" ne laisse pas indemne! Et pourtant l'indicible est dit ici avec toute la légèreté, la distance du poète. La poésie comme thérapie? En veillant à bien respecter la prescription... 103 haïkus pour un été de malade. 52 pour juillet, la période aiguë du soin. D'emblée beaucoup de lumière dans ces poèmes, et toujours présent le dehors (oiseau, arbre, orage...). Par touches, par images brèves, nous entrons dans la clinique à moins que ce ne soit, à l'inverse, la clinique qui entre en nous. 34 pour le mois d'août : hors la clinique le rythme se calme. Dans cet été caniculaire le poète regarde la nature se soigner à l'eau... Hydrothérapie. "Chaque goutte est un château d'eau". Et en septembre la vague est passée, seulement 17 haïkus.Tout s'estompe, les poèmes se font murmures. La nature recycle les résidus de la maladie... la guérison (fragile) se pointe avec l'équinoxe. Ce voyage proposé par le poète n'est pas un chemin facile, mais il le traite avec humour et élégance : le rire, le sourire s'invitent au fil des pages... Merci Roland pour ce partage.
Reine
 
22/10/2018 11:15:59
C'est incroyable de transformer un sujet délicat comme celui de l'inquiétude face à la maladie , ainsi, en or littéraire... Tes haïkus traduisent le regard distancié que tu es parvenu à garder pendant cet "été en morceaux". Je comprends qu'écrire de cette façon n'est pas qu'un genre littéraire venu de loin,mais plutôt une discipline de vie, une philosophie. Il me semble que c'est ce qui t'a permis de parvenir à un état de santé satisfaisant , on le découvre en lisant entre les lignes. En outre, l'humour n'est jamais loin. C'est un tour de force, celui de ta force de caractère, j'aimerais l'avoir. Bravo Roland, j'admire ton œuvre si personnelle. Porte-toi bien. Avec affection,
Fang.
 
12/10/2018 19:24:10
Le déclic de la narration et des envolées poétiques se fait dès le premier mot : "clinique". Le généreux et omniprésent haïku permettant d’étendre les ailes et de globaliser le propos. En attendant le traitement par la morphine. vu que " Ma belle d’été / s’appelle Morphine. Lecture attrayante et fine. Fertiles filières de "L’Eté en morceaux". Autrement dit, le Journal en 103 haïkus, abordant à la sienne « le thème délicat de l’hospitalisation et de la convalescence ». Nous initiant au « goût de l’entre-mots » des poètes japonais et n’ayant « faim que de miracle ». Prêter l’oreille (en plein été) aux messages sonores des syllabes :" Juillet s’ef-fil-oche... Face à la "Nuit in-ter-mi-nable". Ne pas manquer, au fond de la toile, la « Passiflore fanée », puisqu’ "À vrilles lentes / elle s’éloigne, /« la saison violente ». Par ailleurs, « Sous l’astre qui croit, / l’araignée du soir retisse / la ligne de la vie ». Entre lignes et interlignes, la vision poétique ouverte, place aux découvertes !
Gaston Bouatchidzé, écrivain