Dernières mises à jour>>
Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

Vous êtes invités à laisser par écrit vos réactions au site ou vos messages:

[Ajouter un message]

1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 
41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56 | 57 | 58 | 59 | 60 | 
61 | 62 | 63 | 64 | 65 | 66 | 67 | 68 | 69 | 70 | 71 | 72 | 73 | 74 | 75 | 76 | 77 | 
02/05/2013 16:33:24
Vous nous livrez simultanément, Roland, deux ouvrages infiniment musicaux, qu'annonçait déjà la "lanterne sourde d'oiseaux" de vos Chroniques, une Becquée très légère et le Parloir d'une exubérance baroque éblouissante, d'où émerge l'émouvante figure de François d'Assise, si proche et si lointaine, familière et portant insaisissable. Aucun doute, en ce début de millénaire, Monsieur sainct Françoys a trouvé son poète.
Marie-Noëlle HOPITAL
 
02/05/2013 09:22:14
J'avais décidé de découvrir le "Parloir" de chantelettre en chantelettre. quelle idée saugrenue!on commence et on est pris au piège de l'enchantement:poésie, érudition, sourire, mélancolie ou tristesse plutôt?Le mot "parloir" m'avait fait jeter sur la toile, avec trois couleurs restant sur ma palette, un fouillis d'oiseaux que j'entendais, s'échangeant des nouvelles et la chantelettre 4 vient confirmer mon intuition! je ne saurai vraiment te parler de cette émotion qui me submerge à la lecture de la becquée(qui ne me quitte pas)et du "parloir" tout près de moi, qu' en la traduisant en couleur, je suis trop maladroite avec les mots. j'ai presque tous tes livres(pas les épuisés!) et toujours le même, disons le, éblouissement. ma rencontre avec toi: un moment magicien merci Christiane G
christiane G
 
30/04/2013 18:48:04
Le pape François mettra-t-il le Parloir aux oiseaux à l'Index? Ces "chantelettres" à l « Orphée d'Assise » pourraient en effet susciter les foudres d'une Eglise toujours soucieuse de casser l'hérésie dans l'oeuf, si la lettre n'y était pas aussi fidèle, jusque dans son irrévérence même, à l'esprit du Poverello. Il faut d'abord saluer, comme dans Le Fleuve et le Rocher, et sous l'apparente désinvolture, l'impeccable unité harmonique de l'ensemble, cette structure que R. H. emprunte, cette fois, à l'architecture du XIIIe siècle en plein accord avec la conception médiévale de l'oeuvre-cathédrale, ici simple chapelle, Portioncule, ermitage. Il nous y donne à entendre cette polyphonie que les contemporains de François découvraient alors, et cela jusque dans les échos du monde où vécut le pauvre d'Assise, tels ces "oiseaux de trois manières /../ appelés clercs, les autres nobles, les autres gens de labour." Ce livre est aussi le récit d'une quête dont les péripéties, facéties, calembours n'auraient certes pas déplu au Joculator Domini, par exemple, ce portrait du "garde pontifical" qui surveille l'accès à la crypte, ou encore, passé le seuil, ces odeurs d'encens où se mêle celle de l'huile solaire d'avantageuses Allemandes. On attendait évidemment les oiseaux et en effet, ils sont partout, au point qu'une telle lecture pourrait être déconseillée au sortir du film d'Hitchcock. Quoique... L'auteur les a si bien apprivoisés et saisis qu'ils ne sont plus effrayants, mais aussi fraternels et reconnaissants, sinon obéissants, que les tourterelles des Fioretti. On savait que François parlait aux oiseaux, mais pas ce qu'ils lui avaient répondu. R.H. nous l'apprend dans quelques pages éblouissantes d'inspiration, d'humour et d'érudition dont nous sortons pleinement rassurés sur l'avenir de l'espèce, la nôtre s'entend. Mais ce livre n'est pas seulement un hymne à la gent ailée. Un accent plus personnel s'est glissé dans la tristesse métaphysique qui envahit l'auteur, retour d'Assise, lorsque dans la cinquième et ultime chantelettre, il en appelle à François dont le silence le point. C'est qu'on ne fréquente pas aussi étroitement "Monsieur sainct Françoys" sans éprouver de lui les stigmates, « au côté cette chose qui saigne » à laquelle répond ce « trou au côté droit », mais aussi ce « baiser à la poésie / comme un lépreux » et encore le motif oxymorique de la « neige rouge » et chaude, repris dans La Becquée du haïku. Et le poète ne rejoint-il pas enfin François en son Dieu, tel ce "loriot qui fond / en riant / dans le gosier de Dieu"? Bref, s'il semble bien que R.H ne croit pas en Celui-ci, à l'évidence, Il lui manque.
Philippe A.
 
28/04/2013 11:13:19
' Alors, - oh! - chère pauvre âme, l'éternité serait-elle pas perdue pour nous ?' ( après lecture de votre 'Parloir')
AR
 
27/04/2013 09:08:32
Ce dimanche 17 mars, l’association « Gourmandises culturelles » recevait le poète et écrivain Roland Halbert pour une découverte en mots, en images et en saveurs de la géographie et de l’histoire du chocolat. Ces moments partagés nous ont fait découvrir non pas le spécialiste du haïku, mais l’homme passionné de « Cacao et chocolat à partir des textes anciens » puisque tel était le thème de son intervention. Roland Halbert dépliant un codex (livre) aztèque (Photo : Clodine Bonnet) Roland Halbert en amoureux du chocolat et en fin connaisseur des textes et des langues a effectué un travail passionnant, une recherche très approfondie et fort bien documentée sur l’histoire du chocolat. Nous avons eu la primeur de découvrir Le Chant du chocolat, anthologie gourmande et d’échanger à partir de son ouvrage écrit en collaboration avec Philippe Arnaud. Il ne s’agit pas ici de retranscrire l’ensemble des riches propos de cet après-midi Chocolat, mais simplement de reprendre quelques grandes lignes. Roland Halbert nous a d’abord parlé du berceau géographique du cacaoyer, puis il a décrit l’arbuste et ses trois grandes variétés ; ensuite, il a retracé le voyage complexe des mots « cacao » et « chocolat » depuis les langues indiennes jusqu’au français en passant par l’espagnol. Il a abordé le cacao en tant que monnaie, aliment et boisson rituelle chez les Mayas, puis chez les Aztèques. Enfin, et en se fondant toujours sur les textes, il a montré comment le cacao et le chocolat ont été perçus par les Conquistadores, se sont répandus lentement par l’Espagne à travers certaines cours de France et d’Europe. Des moments de dégustation d’excellents chocolats rythmaient sa causerie. Une après midi de mots, de saveurs, de savoirs à partager… Comment tenir un carré de chocolat pour mieux le déguster (Photo : Michelle Gourlay) Mais attendons la publication de l’ouvrage de Roland Halbert pour en savoir plus. Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait un travail de fond : son gros ouvrage – plus de 450 pages – documenté aux meilleures sources et agrémenté de photos, est l’aboutissement de sept années de recherches. Encore un grand merci à Roland Halbert pour cet agréable moment et pour sa transmission des connaissances en vrai pédagogue, sans oublier sa gentillesse, son humour, son talent de poète voyageur pour notre plus grand plaisir des mots et du chocolat. Le 17/02/2013
Michelle de l'association Gourmandises Culturelles