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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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20/06/2018 16:24:21
POESIE EN CHAMBRE. Curieux et bel ouvrage que "L'Eté en morceaux". Roland Halbert, le plus japonisant de nos poètes nantais, nous propose un journal intime en haïkus rassemblant cent trois brefs poèmes sur le thème délicat de l’hospitalisation et de la convalescence. Sans jamais nommer l’affection, l’auteur nous dit tout ou presque de cet étrange royaume qu’est devenue sa chambre, et de ce curieux théâtre qu’est devenu son corps. Sans jamais peser, et avec un humour encore plus volatil que ces oiseaux qui hantent sa fenêtre, le poète, en maître absolu de l’ellipse, nous retrace les étapes d’une lente convalescence. Se sentant le corps plein d’abeilles ou devenu hallebardier dérisoire avec sa perf, le doux guerrier, même pas révolté, constate et note, avec une délicate ironie, son patient retour à la santé. On le sait : le haïku a besoin de la blancheur de la page pour s’épanouir. Ce bel ouvrage, aux pages aérées, permet aux courts poèmes de circuler, pour ne pas dire de voler, en tous sens. L’auteur dédicacera à la galerie Gaïa, le 23 juin, dès 14 h, "L’Été en morceaux" éd. FRAction, 25 €.
Frank Redois, "Presse Océan" mercredi 20 juin.
 
17/06/2018 16:44:23
Hello Roland, J'ai bien reçu ton livre, le WE dernier, et je t'en remercie. Je l'ai dévoré et apprécié. J'ai beaucoup aimé tes références à la nature: plantes et oiseaux. Ma fille aînée l'a parcouru et a découvert une forme de poésie. J'ai été sensible aux impressions ressenties à la lecture: elles m'ont rappelé ma période hospitalière. Je le relirai à la posologie que tu indiques!
Gilles Lemarié
 
14/06/2018 22:43:08
Merci pour le plaisir que j'ai eu à te lire. Ce recueil est très personnel. Et en le dégustant, je ne pouvais m'empêcher d'avoir des images, d'autant que tes haïkus sont criants de vérité et d'une efficacité extrême. Je trouve que c'est un acte de courage d'avoir pu mettre des mots sur ce que tu as vécu, traversé... avec cet humour qui te caractérise. J'ai souri, oui, mais les larmes étaient parfois proches. Quant à la peinture du début, j'y ai vu un tel morcellement... complètement adapté au sujet sans oublier la gravure magnifique que tu as "fractionnée" et reconstituée à mesure que tu avances dans le "récit", TRÈS judicieux ! Et les piafs, tes compagnons fidèles, avec le rouge-queue que tu as convoqué... Et j'ai appris sur les 3 haïkistes concernés par la maladie. Bravo !
Lil.
 
14/06/2018 16:17:30
Pour Roland Halbert, de la souffrance à la poésie il n’y a qu’un pas – qu’il fait dans l’enthousiasme! Ses haïkus lancent les lignes flamboyantes de son humour, si haut placé qu’il griffe le monde en une dérision bouleversante et, au-delà, avec une joie qui le réhabilite. Quelle intelligence et quelle capacité d’écriture en l’espace le plus réduit, quel savoir et quelle approche de la métaphore, cette langue première qui tient les esprits chagrins en respect, et à distance! Et il va jusqu’à la mise en espace de ces petites bulles magiques, non par goût d’une fantaisie pure (déjà bien recevable) mais dans une constante inspiration d’artiste qui en transcende le charme. Le maître se lève, ou plutôt se relève en son (heureusement) provisoire espace clinique pour donner l’accolade à la fois fraternelle et majestueuse d’un esprit qui culmine... Il y a plus de soleil dans les morceaux de votre été que sur les plages...
Lucien Guérinel
 
01/06/2018 15:05:49
"L'été en morceaux" à la relecture encore plus beau
BOREE Dominique