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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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10/01/2019 10:43:01
Votre "Eté en morceaux" est un feu d'artifice d'humour, de médecine - et pas n'importe laquelle -, de citations opportunes, de votre érudition à la sensibilité palpable, d'associations intelligentes, sonores ou pas, de graphisme accompagnateur, de la qualité de votre écriture et d'autres ingrédients savoureux encore. Cet ensemble suscite l'étonnement, le sourire puis l'enthousiasme. Quand je vois ainsi tous vos sens en éveil, je comprends mieux pourquoi vous êtes un des seuls à avoir été "conscient de" et "sensible à" ce que nous avons commis à deux reprises, Lucien Guérinel et moi. Mais vous, vous êtes seul pour construire votre édifice et j'espère sincèrement que beaucoup de vos lecteurs auront réalisé qu'ils sont en face d'une merveilleuse réussite.
Philippe Le Bihan
 
17/12/2018 18:22:27
Cher Roland, tu nous offres avec L'ETE EN MORCEAUX OU CHAMBRE 575 des haïkus d'une beauté saisissante, sur un thème délicat et peu commun puisqu'il s'agit des états d'âme et de corps d'un hospitalisé. Mais si la douleur est fortement prégnante, l'artiste que tu es sait, par sa maîtrise, distance garder avec le mal et le dompter, tel un fauve, à la force du tempérament, ici mâtiné d'un humour vital et de bon aloi. Bravo cher Roland ! Je te retrouve avec bonheur comme à chaque fois, le même et cependant différent, puisque toujours renouvelé. Aux prises avec la vie, ses joies et ses épreuves, tu sais la magnifier. Mais n'est-ce pas le privilège de l'art ? A te revoir et te lire, reçois, cher Roland, mon amitié dans cette attente.
Patrick Derouard
 
08/12/2018 19:19:48
L'été en morts sots. Rentrer en poésique comme on rentre dans les ordres, ..., pardon, dans le désordre. Dans l'immense et joyeux désordre des littératures. Dans ce grand désordre universel littéraire, ou ce grand désordre littéraire universel, où je ne me lasse pas de lire, de découvrir de nouvelles planètes , celles où s'élaborent d'extraordinaires et stimulantes écritures avec lesquelles je navigue, divague. Et quelque part dans cet Univers se trouve la fameuse planète Roro 48. Roland, pressé par la vie et sa chute, les 2 réunies dans sa chambre à la foi chaude et froide, à la foi noire et claire. Chambre à air où sans air il a travaillé. Au-dessus de la porte de sa chambre, dans le couloir, nuit et jour était allumé un panneau lumineux "ON AIR". Chambre atelier. Un ring.Dans cette capsule spatiale, pas de maîtres. Une maîtresse, une seule, la littérature. Indomptable, exigeante, vivifiante. Écriture travaillée au bistouri_golo. Les faits Roland. L'effet Roland Halbert. Rhésus Halbert. Rhésus_cité par la poésique. Comment imaginer ton demain, ton lendemain, ton lent demain, quand t'es dans une chambre stérile, qui ne veut qu'une chose, tout stériliser, corps et âme. L'esprit_sonnier. Cela étant, cela est temps, il n'est jamais trop tard pour trouver la force d'écrire son demain, à deux mains. Imagine chantait John Lennon. L'avenir à deux mains, l'une écrit les mots de la partition, assistant la parturition de ce livre, l'autre pianote en s'accrochant aux croches, double croches, triple croches. Écriture Border Line à la frontière de la page blanche, au bord du gouffre. Jamais le chute. Pas encore. Ou alors, comme écrit Fernando Pessoa, : "Faire de la chute un pas de danse". Lecture estivale où étrangement, face à la vie, face à une fin qui toujours nous guette, face aux chants des oiseaux, face au temps, on perçoit finement les belles et putains de complexités de notre propre existence (artistique en ce qui me concerne), celles de Roland, sans appartenir à aucune, à personne comme écrivait Fernando, et en même temps au monde entier. Ainsi est le souffle de l'écriture de Roland. Ainsi est la lumière de la planète Roro 48 ; juste. Car trop de lumière pourrait rendre aveugle.
Phil Masintosh & Philippe Thomassin
 
03/12/2018 16:02:57
”Combien de Montagnes à gravir De Croix à porter Pour atteindre l’inaccessible Lumière?” Mais, ”Garde en toi l’Enfant , Et tu possèdes la Force D’équilibrer ta Destinée ” Et oui, des Haïkus d’Alice Guilbaud... Un homme guéri c’est un Guérinel?... Je t’embrasse
Vasile
 
23/10/2018 17:46:31
La lecture de l'"Eté en morceaux" ne laisse pas indemne! Et pourtant l'indicible est dit ici avec toute la légèreté, la distance du poète. La poésie comme thérapie? En veillant à bien respecter la prescription... 103 haïkus pour un été de malade. 52 pour juillet, la période aiguë du soin. D'emblée beaucoup de lumière dans ces poèmes, et toujours présent le dehors (oiseau, arbre, orage...). Par touches, par images brèves, nous entrons dans la clinique à moins que ce ne soit, à l'inverse, la clinique qui entre en nous. 34 pour le mois d'août : hors la clinique le rythme se calme. Dans cet été caniculaire le poète regarde la nature se soigner à l'eau... Hydrothérapie. "Chaque goutte est un château d'eau". Et en septembre la vague est passée, seulement 17 haïkus.Tout s'estompe, les poèmes se font murmures. La nature recycle les résidus de la maladie... la guérison (fragile) se pointe avec l'équinoxe. Ce voyage proposé par le poète n'est pas un chemin facile, mais il le traite avec humour et élégance : le rire, le sourire s'invitent au fil des pages... Merci Roland pour ce partage.
Reine