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Livre d'or

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16/09/2014 17:07:28
Depuis leur sortie, "Le Pollinier sentinelle" et "Petite Pentecôte de haïkus" voisinent, à mon chevet, avec d'autres lectures inachevables : "Les Fleurs et les Saisons" de G. Roud, tout près d'une anthologie de Ph. Jaccotet, entre autres, où grappiller la moindre graine. Tes haïkus de "Petite Pentecôte" font penser aux migrateurs de haute altitude, ces grands voiliers, hors de portée, se posant un court instant sur le blanc des pages. Et, pour nous, passereaux locaux, "Le Pollinier sentinelle" ne nous assure-t-il pas pour affronter le froid et la disette, où picorer à satiété la subsistance !
Odile Linard
 
20/08/2014 11:07:53
Tu ne peux savoir à quel point ton "Pollinier sentinelle" me fait du bien : j'adore tes analyses intelligentes, audacieuses, et ton style, et ta culture qui souvent rencontre mon éclectisme (Balthus, Jünger...). Très belle idée, le rapprochement haïku / dicton ! Pas encore fini de lire, mais ai achevé avec grand plaisir la "Petite Pentecôte de haïkus" ! Merci.
Yannick
 
04/08/2014 22:32:50
Cher Roland, A te retrouver comme si le temps ne passait pas au crible les diamants de nos vies, à t'écouter, fidèle à chaque rencontre et nouveau, avec dans tes bagages les oiseaux, le soleil et les pierres du chemin, tes livres - les enfants du voyage -, je marque ainsi l'année nouvelle à la saison d'été. Qu'importe, chaque jour est un anniversaire, n'est-ce pas ? Alors merci. Merci, cher Roland pour ces haïkus au vitrail enchanté, pour ce qu'ils nous apportent et ce qu'ils nous délivrent. De lecture en lecture, un peu de nous en nous est autre à chaque fois. La vie le sait. Alors, puisqu'il faisait beau, que le soleil jouait sur nos rafraîchissements, et que tu me l'as demandé, celui-ci est pour moi, cher Roland, son humour me sied bien : " Pour seule lumière sur le chemin de Saint-Jacques une ampOule au pied ! " C'est mon haïku d'été. Merci mon ami. Patrick
Patrick Derouard
 
17/07/2014 17:34:49
Cher Roland, Si « le haïku est le saké du cœur » (Santôka), sache que j’ai pleinement savouré ta "Petite Pentecôte de haïkus" : 50 délicieuses gorgées de « liqueur et feu subtils » qui m’ont réjoui le cœur. Nouvelle « cueillette d’éclairs » que ces « cinquante illuminations mélodiques et rythmiques du temps intérieur » qui, toujours avec la même fulgurance, « tranche(nt) dans le jeu des apparences » ("Notes dans la paume"). J’ai éprouvé cette impression saisissante, notamment dans les deux haïkus suivants, lors du surgissement de la métaphore finale : Le marchand de glaces / sort de son hibernation. / – Soleil à la fraise ! Toujours à son poste, / la prostituée dans le froid… / une aurore au ventre ! J’ai également goûté ces ravissantes « miniatures sonnantes » où « l’homme se retrouve à hauteur modeste du brin d’herbe » ("Le Pollinier sentinelle"), comme par exemple, dans ce haïku d’été, si léger et si gracieux : Vague de chaleur !/ Je me glisse à l’ombre bleue / de la libellule. À n’en pas douter tes haïkus ont une « âme » (Kikaku) et le sourire du haïkiste y est, sans doute, pour beaucoup. Je pense en particulier à l’humour insolite de ces deux haïkus : Pour seule lumière / sur le chemin de Saint-Jacques,/ une ampOule au pied ! Hiver bien trop long… / J’envisage le mariage / avec ma chaudière ! À l’évidence, tes éclats de saison font admirablement « tenir le monde / en dix-sept syllabes », pour reprendre l’heureuse formule d’O. Paz ("Le Pollinier sentinelle"). Venons-en maintenant à l’innovation majeure de ce dernier recueil : « 50 haïkus en 7 langues ». Le souffle de l’esprit de la Pentecôte y est manifestement au rendez-vous. Les traductions, pour autant que je puisse en juger (en anglais, en latin et en allemand – avec l’aide précieuse de Patricia), m’ont paru tout à fait « honnêtes », si l’on s’en tient à « l’imperfection allusive » souhaitée par M. Leiris. Toutefois, l’anglais et le latin semblent souvent plus proches de l’original que l’allemand. Bien loin de l’esprit de Babel, tu fais défiler harmonieusement les langues par trois. Parfaitement disposée en calligrammes épurés, sur chaque double page blanche, la trinité de haïkus rappelle peut-être la symbolique chrétienne ou/et, tout simplement, la structure ternaire du haïku ? Quant à la mise en page et à la calligraphie, elles sont toujours aussi soignées. Mais, à mon humble avis, elles n’atteignent pas la perfection de celles de "Cueillette d’éclairs." J’ai également lu avec le plus vif intérêt "Le Pollinier sentinelle", recueil d’articles stimulants sur le haïku, couplé avec "Petite Pentecôte de haïkus." Cette publication jumelle m’a rappelé, bien évidemment, celle de "Cueillette d’éclairs" suivi de "Notes dans la paume." Sans entrer dans le détail, j’y ai retrouvé la même cohérence esthétique, la même « circulation de pollens » et chaque lecteur peut en faire son miel. Tu distilles toujours avec le même bonheur ta précieuse érudition : ton savoir, si savant soit-il, reste toujours aussi savoureux et aussi léger. Seule la présentation diffère, en ce sens que la plupart des articles du "Pollinier sentinelle" développent avec brio les "Notes dans la paume." En d’autres termes, avec tes pépites, tu cisèles de superbes bijoux qui honorent de grands artistes (poètes ou peintres le plus souvent), présentés sous l’angle du haïku et toujours choisis avec le plus grand discernement. Voilà une belle série d’invitations à la lecture (T. Tranströmer) ou à la relecture (J. Follain ou M. Jacob) !
Hubert BRICAUD.
 
05/07/2014 18:13:08
Un vrai bonheur : lire quelques haïkus de Roland Halbert avant de s’endormir, les petits poèmes qui font les grandes rêveries. Me viennent alors à l’esprit des haïkus de mirliton , des imitations saugrenues (p.46). Tous à l’école ! l’enfant dort sans se soucier du cadran scolaire. (Pardon Roland !) Gilles Auguin
Gilles Auguin