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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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10/07/2018 22:10:31
" L' Eté en morceaux " est un très beau livre. Son sujet, inattendu, en fait probablement votre oeuvre la plus singulière. La qualité de l'édition accompagne au mieux votre création. Les mots déposés sur le papier, leur emplacement, leur enchaînement, leur tressage, leur forme parfois, participent avec bonheur à l'expression même des haïkus pour le plus grand plaisir du lecteur. Le miracle de vos haïkus? c'est leur capacité à rendre tangible le Tout à partir du presque Rien. Trois ou quatre mots et tout est là, présent, tous les sens sont convoqués. C'est, également, l'évocation de choses graves avec légèreté, ironie, humour, désinvolture. Un seul exemple,(ils seraient nombreux à citer), page 24 " - La viande est dans le torchon. " Merci, Roland,continuez d'écrire de belles pages en quelques mots et en compagnie des oiseaux. Une interrogation : " Le Biscotto en berne ", oeuvre de Patrick Guéguen, reproduite en couverture, serait-il un portrait de l'auteur en salle de réveil ?
Jacques Le Brusq, peintre.
 
07/07/2018 12:23:41
C'est avec émotion - prima l'emozione, n'est-ce pas - puis intérêt et admiration que j'ai lu d'une traite ton "Eté en morceaux", me réservant de le relire à la dose prescrite, en le savourant tout en "écoute intérieure." Qu'ajouterais-je aux commentaires savants et élogieux, laissés sur le livre d'or par tes fidèles lecteurs ? sinon que j'ai pensé à "L'Opération de la Taille" mise en musique par Marin Marais avec l'annonce des différentes étapes : "Préparation de l'appareil / Frémissement en le voyant / Résolution pour y monter / Réflexions sérieuses / Entrelacement des soies / (…) Ici l'on fait l'incision / L'introduction de la tenette / Ici on tire la pierre / Ici l'on perd quasiment la voix / Ici l'on ôte les soies / Ici l'on vous transporte dans le lit/ Les relevailles...
Bernard Maire
 
06/07/2018 15:50:18
J’ai été touchée par ce thème qui m’est si proche en ce moment, hospitalisation et convalescence. Touchée par cette humilité, cette légèreté pure de lecture et mise en page qui m’a séduite, qui me rappelle aussi mes bonheurs de mise en page et typographie dans mon métier de graphiste. Ces images, cicatrices, émotions et sentiments se multiplient au fil d’une lecture emplie de poésie que l’on dévore. Sincérité et musicalité, merci Roland pour cette création inattendue pour moi, positive, découverte par le hasard de la vie. Heureuse de vous avoir rencontré et oui, on n’est pas si seul ;)
Alexandra Maïkovsky
 
29/06/2018 16:52:36
A propos due dernier ouvrage de Roland Halbert,"L'été en morceaux",j'ai envie d'exprimer un point de vue personnel, le lecteur prolongeant l'oeuvre selon sa propre histoire...je lui reconnais les habituelles qualités:habileté de la composition,enchainement des réminiscences historiques(SHIKI raconte son calvaire de malade,ironise sur sa propre mort ?),les musiques,rythmes des sons/5.7.5/les chants d'oiseaux différents selon le jour,l'heure,les parfums(le chèvrefeuille vaporisant le ciel),les instruments fouillant les chairs,l'horreur des cicatrices.Des sensations affreuses ou douces,consolantes et l'espoir de guérison.Tout est mèlé :couleurs,odeurs,sons,sentiments dans la tète,angoisse(mais suggérée).Tous les sens s'associent pour atténuer la souffrance,retrouver l'espoir,les plaisirs d'avant.Chez les poètes francais,européens,la douleur n'est pas exprimée comme en Asie,Antonin Artaud torturé physiquement et psychiquement(le pèse nerfs),hurle et se révolte."viande à saigner sous le marteau/qu'on extirpe à coups de couteau".Roland évoque les étapes de l'intervention avec subtilité,douceur..peut ètre à la façon des japonais?On retrouve sans doute l'esprit ZEN.Les samourais s'enfonçaient un sabre dans l'ombilic pour se suicider.une cruauté stoïquement supportée!Par une longue "visitation"(le corps revisité), l'esprit prisonnier de la chair,s'échappe par la pensée et le jeu des sens,chez Roland.une douce musique l'élève vers la voie lactée...Pur exercice de pleine conscience,ou médition transcendentale?les bouddhistes relativisent tous ces problèmes,sachant que la souffrance et la joie ne sont que le fait de l'existence(non la vie),transition entre la naissance et la mort.Freud parlerait probablement de sortir de l'égo, de surmoi...Ici je retrouve mon interprétation personnelle de l'art, de la poésie.Il ne s'agit pas d'un narcissisme étriqué.Celà relève d'une conscience élevée,un partage,une transmission authentique avec l'autre personne...Cela suscite des sentiments vrais,des émotions puissantes.Nous pouvons alors parler de SUBLIMATION.
Danièle Joly-de Tromelin, peintre ,psychologue.
 
28/06/2018 10:45:05
Encore sous le coup d’une mauvaise nouvelle à retardement et contrevenant à la posologie prescrite, j’ai avalé d’un trait "L'Eté en morceaux", au moins deux fois de suite, pour tenter de les recoller, peut-être, ou comme qui absorberait à la fois poison et antidote : douleur, douceur, détresse et humour amer, là où l’élan vital vacille : " Par le drain / s’égoutte / toute / ma philosophie." Depuis, une lecture moins compassionnelle, plus sereine, s’arrête à chaque page; l’œil en accueille la beauté, on s’attendrit de l’herbier de trois pensées, ou de l’herbe naine, on rirait presque des 17 (!) agrafes, on salue l’autodérision, on s’égaie de l’oiseau moqueur, on recueille les pépites, on en sait qui encore se cachent, on laisse agir la "médecine douce" … Merci, Roland. Porte-toi bien !
Françoise D.-S.