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Signature de Roland HalbertExplication du sceau de l'artiste

Livre d'or

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14/05/2024 13:49:50
Toujours que du plaisir de retrouver tes publications (trop rares) toujours très, très riches en découvertes ! Et l'humour toujours présent : déjà la traduction de Trifouilly-les-Oies, Utrillo et Carné qui trinquent (je vais aller vérifier). Quelles flâneries à travers Celan, Villon, revoir la Butte-aux-Cailles... Mais après, pour moi, d'illustres inconnus que je vais découvrir au fil de ma lecture, avec le temps. Bravo et merci pour tout ça. Paris aura un autre attrait. A + tard ..
Maguy
 
13/05/2024 14:34:32
Les fastes de la Ville lumière, les charmes tapageurs de Paname, la magie de Lutèce… Depuis des siècles les littérateurs s’épuisent à tenter de vanter les séductions de notre belle capitale. Épais recueil de poèmes, romans-fleuves en série et guides touristiques, se voulant exhaustifs, encombrent chaque année un peu plus nos rayonnages. Roland Halbert, fort heureusement, n’est pas de ces auteurs bavards qui, prétendant épuiser un sujet, épuisent surtout le lecteur. Amoureux définitif de la forme courte, notre auteur nantais, qui n’en est pas à son coup d’essai, vient de sortir un mince recueil de haïkus. En 25 textes laconiques, 1 par arrondissement et 5 pour la périphérie, le plus japonais des poètes nantais nous offre de saisissants instantanés de la vie parisienne. En moins de 17 syllabes, l’auteur n’a pas son pareil pour évoquer l’étrange magie d’un tag, les notes fugaces d’une chanson résonnant à un coin de rue ou encore la gouaille malicieuse d’un camelot… Autant de petites capsules qui, cherchant à capter l’éphémère, viennent nous rappeler, comme en se jouant, l'insoupçonnée richesse de l'instant.
Frank REDOIS, Presse-Océan, vendredi 3 mai 2024
 
05/05/2024 15:49:46
Voilà un "Petit Itinéraire bis" à mettre entre toutes les mains et d’abord, celles de la horde qu’épuisent les parcours fléchés de l’industrie touristique. Où Paris, « adorable croquis de l’instant », prend son envol en couverture, marcotte, ou plutôt niche, ici et là, jusque dans la célèbre référence à Villon… Vertigineusement érudite, mais sans rien en elle qui pèse ou qui pose, la poésie de Roland Halbert – élargie par la traduction – s’enrichit ici encore d’un rapport intime et prégnant entre le texte et l’image, telle cette structure en clin d’œil à Frank Gehry, contrepoint au 93 sinistré, et davantage encore, cette tête de chat tissée en test de Rorschach où les yeux grands comme des soucoupes du matou évoquent subtilement le pays de Karatô Shôkû « Grand-Buveur-de-Vide. » Il n’est pas de guide mieux informé et plus rapide pour entrer dans Paris que ce recueil qui, avec l’extrême économie de moyens de la forme qu’il s’est choisie, nous en ouvre instantanément les portes et nous fait pénétrer, respirer – touche après touche – son atmosphère unique et incomparable.
Philippe Arnaud
 
01/05/2024 10:19:00
J'ai lu "Petit Itinéraire bis" deux fois, car j'ai toujours besoin de relire les haïkus, en particulier, pour mieux les avoir en bouche (je crois qu'il y a une "tradition" de les dire plusieurs fois). J'ai beaucoup aimé et ne vais pas te faire un grand discours. La présentation m'a d'emblée séduite, magnifiée par les encres de Jule qui détourne les images de manière très malicieuse. Les lieux et emblèmes célèbres de Paris sont représentés astucieusement et il y a beaucoup de piafs... Je ne peux donc qu'apprécier et déguster car je prends mon temps à regarder les détails! ça m'a fait penser à l'art brut et à des peintres que nous apprécions tous les deux. Ton avant-lire est un pur bonheur. Et ton humour qui appuie sur nos réalités - pas toujours nobles! Je ne suis pas allée à Paris depuis un moment et ton livre me donne envie d'y retourner et de musarder... Détail, j'ai vu une épigraphe d'André Hardellet ainsi que "J'allais dans Paris, port de songe" qui t'a, bien sûr, inspiré le sous-titre. Il se trouve qu'un ami m'a prêté un livre de cet auteur que j'ai découvert avec plaisir, malgré une écriture et un style que j'ai trouvé troublants (j'ai oublié le titre). Mon souvenir en est de prose poétique... Je t'embrasse.
LIL
 
30/04/2024 17:48:13
Toujours votre itinéraire de songe, si bien venu, cher Roland, mais n’est-ce pas toute la ville qui reste le port de nos voyages disparates ? Le centre original de nos expéditions folles laissant sécher sur place ces Etoiles qui ne demandaient qu’à prodiguer la lumière ? Le « port de songe » ou la « Cathédrale engloutie » ? Heureusement, vous demeurez, vous, le poète obstiné qui vous passez de visière… et dont on continue de voir le regard… Lucien Guérinel, compositeur
Lucien Guérinel, compositeur